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ACTUALITES

Élections Professionnelles 2022

64 %

Participation

6923

VOTANTS

6730

VOTES SNICS & SNUASFP FSU

40

COMMISSAIRES PARITAIRES SNICS & SNUASFP FSU (soit 2 sur 3)

Merci à toutes les infirmières qui ont porté leurs voix sur les listes SNICS & SNUASFP FSU.

Par votre confiance
vous avez maintenu la représentativité du SNICS FSU dans toutes les instances.
Par votre engagement
vous avez choisi le SNICS FSU, syndicat majoritaire depuis 1993, dont l’ADN est la défense des infirmières et de la profession.
Par votre détermination
vous soutenez un syndicat professionnel qui a porté tous les combats et continuera avec ténacité à revendiquer
• L’amélioration des carrières et des rémunérations pour obtenir la catégorie A type. Les revalorisations arrachées en 2022 sont un premier pas, gardons le cap pour que leur montant corresponde enfin à notre expertise et engagement (CTI, IFSE de catégorie A…)
• La défense et la promotion de notre profession avec le maintien de notre place au cœur de l’équipe pédagogique et éducative sous la hiérarchie administrative des chefs d’établissement
• La garantie de continuer à développer notre autonomie professionnelle pour des soins infirmiers adaptés, émancipés d’une vision trop réductrice de nos compétences
• La reconnaissance de notre spécialité d’infirmière conseillère de santé à l’Education Nationale, par une formation universitaire sanctionnée par un diplôme de Master 2 après le concours d’admission, au sein des ESPE
• Une véritable formation continue respectant les exigences des professions règlementées et la mise en place du DPC 
• Un logiciel infirmier respectueux de nos missions et de notre expertise, adapté à notre exercice, un autre LIEN est possible

Merci à toutes pour votre confiance et votre détermination à porter haut et fort notre profession.

Ensemble, plus fort plus loin pour gagner !

Dès aujourd’hui, agissons pour rester à l’Ecole demain.
Des groupes de travail sont ouverts, alors mobilisons-nous dans les prochaines semaines pour obtenir des salaires de catégorie A type.

MERCI !

Avec vous et pour vous:

Le SNICS a fait monter le taux de participation aux élections professionnelles.
Nous nous sommes mobilisées et pourrons être représentées avec force !
Une nouvelle fois, vous avez clairement réaffirmé vos choix pour la profession en accordant la 1ère place au SNICS et à la FSU.
2 commissaires paritaires sur 3 sont des élues SNICS & SNUASFP FSU pour vous défendre au quotidien.

La FSU est confortée à l’Education nationale. Elle reste la 1ère organisation syndicale et creuse l’écart, confirmant l’importance et l’engagement des personnels pour une Ecole plus juste.
Pour les élèves et les étudiant.es
Défendons avec force et conviction la place et le rôle essentiel des infirmières de l’Education nationale au sein des établissements, au service des élèves et de leur réussite scolaire.
Le maintien d’une politique éducative de santé à l’Ecole, sous la gouvernance du Ministre de l’Education, est capital !

Pour de meilleures conditions de travail et de reconnaissance
Les revalorisations arrachées en 2022 sont un premier pas, gardons le cap pour que leur montant corresponde enfin à notre expertise et engagement (CTI, IFSE de catégorie A…).
Exigeons la reconnaissance de notre spécialité et le Master, l’amélioration de nos formations. Mobilisons-nous ensemble dans la rue au 1er trimestre 2023 pour obtenir la catégorie A type, pour toutes et maintenant.
Merci à toutes pour votre confiance et votre détermination à porter haut et fort notre profession.

Ensemble, plus fort plus loin pour gagner !


24 novembre 2022 de 9h30 à 17h, 2 professions réunies en congrès commun.

Prendre du recul par rapport à nos conditions de travail et trouver les outils pour les améliorer, renforçant ainsi la réponse aux besoins des élèves.

LINHART Danièle

Sociologue, directrice de recherche Ă©mĂ©rite au CNRS, elle axe sa rĂ©flexion sur l’Ă©volution du travail et de l’emploi.

DEVIN Paul

Inspecteur de l’Éducation nationale – PrĂ©sident de l’Institut de recherche de la FSU- sur la souffrance au travail et la perte d’identitĂ© engendrĂ©es par le nĂ©omanagement

Engagé.es POUR la défense de la consultation infirmière

EngagĂ©.es POUR le maintien des infirmières Ă  l’Education nationale

Engagé.es POUR la réussite scolaire de TOUS les élèves

Engagé.es POUR une formation à la hauteur des enjeux

Engagé.es POUR la défense de la consultation infirmière

EngagĂ©.es POUR le maintien des infirmières Ă  l’Education nationale

Engagé.es POUR la réussite scolaire de TOUS les élèves

Engagé.es POUR une formation à la hauteur des enjeux

Engagé.es POUR la défense de la consultation infirmière

EngagĂ©.es POUR le maintien des infirmières Ă  l’Education nationale

Engagé.es POUR la réussite scolaire de TOUS les élèves

Engagé.es POUR une formation à la hauteur des enjeux

Engagé.es POUR la défense de la consultation infirmière

EngagĂ©.es POUR le maintien des infirmières Ă  l’Education nationale

Engagé.es POUR la réussite scolaire de TOUS les élèves

Engagé.es POUR une formation à la hauteur des enjeux

Télécharger la profession de foi SNICS SNUASFP FSU en cliquant ICI

INTERVIEW CROISÉE DE SAPHIA GUERESCHI (secrétaire générale SNICS FSU) ET BRICE CASTEL (secrétaire général SNUASFP FSU)

Pour vous quels seront les enjeux des prochaines élections professionnelles ?

Saphia : C’est tout d’abord un espace important pour les professionnelles que nous sommes; pour faire entendre ce que nous voulons pour nos professions et en l’occurrence pour les services publics.
Pour des organisations syndicales comme les nôtres, en plus de nos instances et outils de démocratie interne, c’est aussi un bon moyen de confronter nos plateformes de revendications afin de nous assurer qu’elles correspondent aux attentes des personnels que l’on représente.

Brice : Et puis, disons le aussi, ces Ă©lections permettent Ă  tous les agent.es de choisir non seulement les orientations syndicales portĂ©es, mais aussi la manière dont elles sont portĂ©es. Certaines organisations syndicales font le choix, de s’accommoder du système existant et de vouloir n’en modifier qu’Ă  la marge les grandes orientations. D’autres, comme les nĂ´tres, veulent au contraire changer l’existant pour ne pas se satisfaire du “c’est mieux que rien”, mais bien pour aboutir Ă  un modèle de sociĂ©tĂ© plus Ă©galitaire, Ă©cologique et dĂ©mocratique. Bref un syndicalisme de transformation sociale, pour une Fonction publique plus forte, plus juste pour les agent.es comme pour les usager.es.

Saphia : Dans le contexte social et politique tendu que nous connaissons et face Ă  un gouvernement qui prĂ©sente une forte tendance Ă  l’autosatisfecit mais Ă©galement Ă  minimiser la parole des personnels, leurs revendications et manifestations d’opposition, une forte participation aux Ă©lections professionnelles permet de renforcer voire d’inverser le rapport de force, de peser dans les dĂ©bats. C’est aussi une bonne façon de montrer notre attachement Ă  la notion de fonctionnaire citoyen ( et non aux ordres) qui participe aux dĂ©cisions et Ă©lit des reprĂ©sentants pour plus de transparence et d’Ă©quitĂ©. Et ce malgrĂ© les dures attaques de la loi de transformation de la Fonction publique.

Brice : En ce dĂ©but de quinquennat et pour des professions aussi peu considĂ©rĂ©es que les nĂ´tres, ne nous privons pas d’envoyer un message fort Ă  notre employeur / Ministre.

Pensez vous qu’ensemble les AS et les infirmières peuvent plus se faire entendre ou bien au contraire risquent-elles de perdre un peu leur identité ?

Saphia : La perte nos identitĂ©s professionnelles ne vient pas du travail ou des actions syndicales que le SNICS FSU et le SNUASFP FSU ont toujours su mener avec force au sein de leur fĂ©dĂ©ration pour ancrer nos professions singulières dans le service public d’Ă©ducation. La dilution de nos identitĂ©s professionnelles et de nos spĂ©cificitĂ©s d’exercice vient d’une conception politique du travail ( que mènent des gouvernants dĂ©mocratiquement Ă©lus) qui s’attache d’avantage Ă  “l’affichage” ou Ă  la polyvalence du salariĂ© plutĂ´t qu’Ă  la qualitĂ© du service rĂ©el rendu aux usager.es.

Brice : les commissions paritaires, jusqu’Ă  prĂ©sent instituĂ©es pour chaque corps, sont regroupĂ©es en une seule CAP qui concernera dĂ©sormais les infirmières de l’Education nationale et de l’Enseignement supĂ©rieur , les assistant.es de services social et les conseiller.es techniques de service social ( INF-EN-ES, ASSAE, CTSSAE). C’est incontestablement une rĂ©gression contre laquelle nous nous battons encore. Mais nos deux syndicats – tous deux majoritaires, actifs et reconnus dans nos champs respectifs – vont agir au sein d’une mĂŞme instance , nous avons dĂ©cidĂ© d’en faire une force.

Saphia : Le SNICS FSU et le SNUASFP FSU se sont réunis à plusieurs reprises pour définir les valeurs et les combats qui nous unissent, mais également mettre à plat nos différences. Des différences très souvent liées à nos histoires et professionnalités respectives, qu’il convient à présent de mieux connaitre afin de mieux les respecter.

Brice : Nous avons également réuni plusieurs fois les infirmières et les assistantes de services social. Il ressort de nos rencontres un plaisir à échanger, à partager nos problématiques, nos combats, un grand nombre de points de convergence dans nos revendications.

Saphia :Tout ceci crée une nouvelle dynamique d’action, une énergie militante unifiée pour représenter nos professions avec encore plus de force.

Brice : Nous le constatons chaque jour dans le cadre professionnel où nous sommes amené.es à travailler en proximité : loin de diluer nos spécificités professionnelles, ce travail en commun renforce au contraire ce que nous sommes, à travers une complémentarité au service des élèves et des familles.

Quels sont les défis à venir pour nos professions ?

Brice : Les dĂ©fis Ă  relever sont nombreux pour nos professions. Outre la question centrale de l’avenir des services publics et de son corollaire, la carrière des fonctionnaires, le service public d’Ă©ducation aujourd’hui ne peut continuer Ă  fonctionner en mode dĂ©gradĂ© notamment en ce qui concerne la politique Ă©ducative sociale et de santĂ©, d’autant plus après les deux annĂ©es de crise sanitaire dont les consĂ©quences, largement documentĂ©es sur les enfants et les adolescents, sont fortes.

Saphia : De nombreuses menaces pèsent sur nos professions respectives, certaines sont communes, d’autres plus spĂ©cifiques mais il est certain que nous partageons une mĂŞme ambition pour nos deux professions: poursuivre la construction de nos identitĂ©s professionnelles aussi spĂ©cifiques que fragiles, amĂ©liorer la reconnaissance de notre utilitĂ© sociale en faveur des Ă©lèves, des Ă©tudiant.es et des personnels ( sans dĂ©centralisation) et voir en retour l’amĂ©lioration nos conditions de travail, de salaires, de formation, assortie de la prise en considĂ©ration de nos revendications et expertises professionnelles respectives. Nous sommes les expertes de nos professions, nous savons ce dont les Ă©lèves et l’École ont besoin.

Brice : Nous souffrons des mĂŞmes maux, il est urgent de restaurer l’attractivitĂ© de la nos professions et particulièrement Ă  l’Éducation nationale oĂą les difficultĂ©s de recrutement sont de plus en plus criantes et ne vont aller qu’en s’aggravant avec l’exclusion du ComplĂ©ment de Traitement Indiciaire et d’autres mesures du SEGUR.

Saphia : Nous menons actuellement un combat commun pour que le CTI soit reversĂ© de droit aux infirmières et assistantes sociales de l’Éducation nationale injustement exclues. Le SNUASFP FSU a obtenu de fortes revalorisations indemnitaires quand le SNICS FSU a rĂ©ussi Ă  arracher par la rue l’extension de la transposition des mesures de grilles salariales du SEGUR aux infirmières de l’Etat ( 80% Ă©duc nat). Nos deux professions ont des niveaux de qualification, de recrutement, de responsabilitĂ© et d’autonomie professionnelle similaires, c’est pourquoi la victoire des uns devient un levier pour les autres.

Brice : Au delĂ  de cette question, il y a bien entendu toujours la question des moyens et des conditions de travail dont les enquĂŞtes menĂ©es par le SNUASFP FSU et par le SNICS FSU tĂ©moignent d’une indispensable rĂ©orientation des politiques menĂ©es pour restaurer un bien-ĂŞtre au travail pour toutes les assistantes de service social et les infirmières de l’Education nationale et de l’Enseignement supĂ©rieur.
D’autres dĂ©fis Ă©mergent Ă©videmment, on peut penser Ă  la question du numĂ©rique et de ses usages dans la pratique professionnelle. Pour nous, il est nĂ©cessaire que le numĂ©rique soit au service des professionnelles afin de faciliter l’exercice des missions, non pas Ă  l’inverse une contrainte supplĂ©mentaire venant potentiellement remettre en question l’identitĂ© professionnelle Ă  laquelle nous sommes profondĂ©ment attachĂ©es. Le SNICS FSU vient de gagner un combat important en obligeant le ministère Ă  revoir le logiciel LIEN, non abouti et inadaptĂ© en l’Ă©tat Ă  l’exercice professionnel des infirmières. .
Sachant le logiciel des assistantes de service social en dĂ©veloppement lui aussi, le SNUASFP FSU a Ă©tĂ© attentif Ă  ce dossier. Ce rapport de force au bĂ©nĂ©fice des agent.es va certainement. pousser l’administration Ă  ĂŞtre plus attentive aux rĂ©els besoins des assistantes de service social. Le SNUASFP FSU ne manquera pas de souligner le gâchis humain et financier de leurs erreurs pour en Ă©viter la reproduction…

Saphia : Enfin, et il s’agit lĂ  d’un enjeu commun Ă  nos deux professions, la menace d’une externalisation de nos missions et d’une dĂ©centralisation sont toujours existantes. Nous avons pu constater lors des dĂ©bats parlementaire de la loi 3DS Ă  quel point il existait une volontĂ© forte de la part de certains de faire sortir nos professions du giron de l’Éducation nationale. Si cette fois, cela n’a pas Ă©tĂ© possible, c’est bien par l’action dĂ©terminĂ©e et rĂ©solue de nos syndicats, mais nul doute qu’il faudra encore et toujours batailler sur ce sujet pour rester au cĹ“ur de notre institution, ce qui est absolument nĂ©cessaire au regard de nos missions. En effet, l’article 144 de cette loi va permettre Ă  certains de refaire des propositions d’externalisation ou d’organisation de type service mĂ©dical en y incluant les psy EN et les assistantes de service social.

Autres points communs de nos deux professions, la forte féminisation et la notion de service à autrui, avec le manque de considération qui y est associé…

En quoi nos deux professions sont essentielles pour l’école ?

Brice : C’est, depuis de nombreuses annĂ©es, une ritournelle des diffĂ©rents ministres : l’Ecole doit permettre une rĂ©elle Ă©galitĂ© des chances et pour cela, il est indispensable de considĂ©rer l’Ă©lève dans sa globalitĂ©, Ă  savoir non pas comme juste un Ă©lève mais aussi et surtout comme un enfant ou un adolescent dans toutes ses dimensions. On ne peut pas dire que ces dĂ©clarations successives soient suivies d’effets rĂ©els quant aux politiques menĂ©es.

Saphia : Nos deux professions Ĺ“uvrent pour la rĂ©ussite scolaire de toutes et de tous, justement par une prise en compte des Ă©lèves dans toutes leurs dimensions. Les problĂ©matiques de santĂ©, de prĂ©caritĂ©, de mal-ĂŞtre ou encore de difficultĂ©s Ă©ducatives de certaines familles ont une incidence majeure sur la capacitĂ© de chaque Ă©lève Ă  s’inscrire positivement dans sa scolaritĂ©. Et c’est justement l’intervention des Ă©quipes pluriprofessionnelles, dont les assistantes de service social et les infirmières font partie, qui permet de traiter ces difficultĂ©s en ayant pour objectif d’en minorer les consĂ©quences sur le dĂ©roulement de la scolaritĂ©. Ce travail au quotidien au sein des Ă©tablissements scolaires est essentiel pour croiser les regards, en complĂ©mentaritĂ©, dans le respect des missions de chacun.

Brice : N’oublions pas que l’École RĂ©publicaine a un devoir, l’ÉgalitĂ©. Les infirmières et le assistantes de service social sont les maillons essentiels de la lutte contre les inĂ©galitĂ©s sociales et de santĂ©, dĂ©terminants majeurs d’une possible rĂ©ussite scolaire. La prĂ©vention et l’accompagnement individualisĂ© que nos professions peuvent et savent mettre en Ĺ“uvre, au service des Ă©lèves et des Ă©tudiant.es, sont essentielles et devraient ĂŞtre renforcĂ©s.

Saphia : Un des systèmes Ă©ducatifs les plus inĂ©galitaires d’Europe vient d’ĂŞtre frappĂ© par une crise sanitaire majeure, suivie d’ instabilitĂ©s Ă©conomiques et politiques qui touchent plus durement les plus fragiles. Essentielles, nos deux professions le sont et le seront plus que jamais. C’est cette conviction profonde qui guide toutes les actions du SNICS FSU et du SNUASFP FSU !

Fier-es de nos combats
La FSU, première fédération de l’Éducation nationale, il n’y a pas de « petits » combats !